Peu énergivore : moins de 0.4kW
Seulement 0.4kW est nécessaire à la machine complète pour usiner. Lors de nos derniers tests sur une pièce complexe et peu conventionnelle, nous avons enregistré la consommation d’énergie de la machine, cette dernière n’a jamais dépassé les 0.38kW. Cette consommation réduite s’explique par la taille du cœur de la machine. Une machine dont le processus est le même consomme jusqu’à 80% de son énergie pour des processus différents du fraisage, comme le refroidissement.
Des économies directes
Les entreprises qui remplacent un centre d'usinage 5 axes standard contre une Micro5 flambant neuve auraient la capacité d’économiser en 2023 entre CHF 4'499 et 10'334 sur leur facture d’électricité. Cette grande variation est due aux différentes données d'entrées.
- Consommation : 5 axes traditionnels 25kW / Micro5 0.4kW
- Utilisation : 2 équipes de 8 heures, 240 jours par an, soit 3'840 heures
- Prix médian de l'électricité en Suisse en 2023 pour une consommation de 150 000 kWh/an (type C3) : 25.25 ct./kWh ou selon un contrat spot Relax annuel (différent chaque jours)
Gain économique
Ces calculs sont à considérer dans cet exemple précis et peuvent varier en fonction de votre localité, de votre utilisation et d'autres facteurs.source : Confédération Suisse. https://www.prix-electricite.elcom.admin.ch
Bien évidemment, la machine a été pensée pour ne perdre ni en précision, ni en rapidité. La courte distance entre les éléments garantit à la machine une très haute rigidité entre l’outil et la pièce de production. Cette rigidité élevée permet à la machine de ne pas être influencée par les variations thermiques et assure une très faible dispersion des mesures.
Réduction du CO2
Durant cette dernière décennie, nous avons beaucoup entendu parler des problèmes de réchauffement climatique et de ses causes. Aujourd'hui, le vent tourne et les solutions sont mises sur le devant de la scène. Malgré quelques contraintes imposées par les gouvernements, comme les différentes votations et adaptations de la loi incitant les sociétés à produire de manière plus efficiente et surtout plus éthique, nous pouvons observer des sociétés vertes naître dans le tissu entrepreneurial.
Citons par exemple, la Fondation Suisse pour le Climat qui soutient les PME économisant de l'énergie ou développant des produits favorables à la protection du climat. La Fondation avait d'ailleurs soutenu Factory5 lors de la phase d'industrialisation de la Micro5.
Mais encore, Bertrand Piccard qui parcourt le monde à la recherche des 1000 solutions les plus efficientes, en les rassemblant autour de la "World Alliance for efficient solutions". Le but de cette toute nouvelle organisation est de promouvoir les solutions les plus innovantes dans le monde, pour inspirer et inviter le reste du tissu économique à innover dans le but de préserver l'environnement.
Ainsi, le tissu industriel est amené à se réinventer pour offrir des solutions plus efficientes. Non plus uniquement à cause d'une pression sur les coûts, mais également pour une question d'image et de réputation de la société. En effet, le consommateur final est de plus en plus soucieux de son empreinte écologique et de celle des produits qu'il consomme. Raison pour laquelle, il se tournera davantage vers l'achat d'un produit respectueux de l'environnement, plutôt que son substitut plus polluant. Il est aussi plus enclin à payer la différence de prix pour la protection de l'environnement. Bon nombre d'industriels ont déjà compris cette nécessité d'améliorer leur production, non pas uniquement pour réduire leurs coûts, mais pour gagner également des parts de marché.
Devenir une marque industrielle verte n'est plus seulement un argument marketing, mais bel et bien synonyme de gains économiques.